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Pacte du Logiciel Libre - Législatives 2022

International et élection présidentielle 2012

Le 17 avril 2012 a été publié le projet de rapport de David Martin sur l'ACTA, qui demande le rejet par le Parlement européen de cet accord commercial "anti-contrefaçon", qui présente de nombreux dangers tant pour la liberté d'expression sur internet que pour l'interopérabilité ou que pour l'accès aux médicaments.

La manière dont l'accord a été négocié - dans l'obscurité la plus totale - et le flou qui entoure encore de nombreuses dispositions ont en effet conduit l'eurodéputé à souligner les dangers présentés par ce texte. Cependant, cette avancée ne doit pas faire oublier les autres traités et accord internationaux actuellement en cours de discussion au niveau international, comme le traité relatif à la radiodiffusion. C'est pourquoi l'April a interpellé les candidats à l'élection présidentielle 2012 sur les différents accords et textes internationaux, dans un cahier international que nous vous invitons à consulter.


Réponses de François Bayrou au questionnaire Candidats.fr 2012 de l'April

François Bayrou, candidat du MODEM, a communiqué à l'April le 16 avril 2012 ses réponses au questionnaire Candidats.fr sur le logiciel libre et sujets afférents.

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Réponses d'Eva Joly au questionnaire Candidats.fr 2012 de l'April

Eva Joly, candidate d'Europe d'Europe Écologie Les Verts, a communiqué à l'April le 16 avril 2012 ses réponses au questionnaire Candidats.fr sur le logiciel libre et sujets afférents.

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DRM et élection présidentielle 2012

Menottes numériques, les DRM (pour Digital Rights Management, gestion des droits numériques) sont ces dispositifs de contrôle qui restreignent les usages d’œuvres numériques, qu'il s'agisse de les lire sur un certain support, d'en faire des copies, de maîtriser la lecture, de bloquer le nombre de lectures par exemple. Elles concernent de nombreux types d’œuvres : films et musiques, mais aussi eBooks, jeux vidéos, ...

Concrètement, les DRM exigent souvent l'utilisation d'un logiciel de lecture précis (et souvent propriétaire) pour pouvoir consulter une œuvre. Ils enferment donc les utilisateurs dans le petit monde d'un fournisseur unique, qui maîtrise l'ensemble de la chaîne, au détriment de la liberté de choix de ses logiciels. Cela pose donc de nombreux problèmes en termes d'interopérabilité mais aussi en terme de concurrence, car les autres logiciels se trouvent indûment exclus.

En effet, si techniquement les DRM peuvent être contournés pour pouvoir lire l’œuvre, cela est interdit par la loi DADVSI en 2006, qui a donc mis en place une forme de sacralisation juridique de ces mesures techniques. Et si la possibilité de contourner les DRM a été rétablie par le Conseil d’État en 2008, ce contournement est soumis à de nombreuses conditions, qui sont source d'insécurité juridique importante pour les auteurs, éditeurs, utilisateurs de logiciels libres.

C'est pourquoi l'April a interrogé les candidats à l'élection présidentielle sur ces questions dans le cahier MTP/DRM du questionnaire Candidats.fr, que nous vous invitons à consulter.


Réponses du Front de Gauche au questionnaire Candidats.fr 2012 de l'April

L'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, a communiqué à l'April le 13 avril 2012 les réponses au questionnaire Candidats.fr sur le logiciel libre et sujets afférents.

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Economie du logiciel libre et élection présidentielle 2012

L'économie du libre est en pleine croissance, avec un fort dynamisme des entreprises du secteur : d'après une étude de l'institut Harris Interactive (2010), 90% des entreprises innovantes françaises utilisent des solutions libres et 63% utilisent ces solutions en majorité. La croissance du secteur du Logiciel Libre est estimée à 30% en 2013.

L'essor de l'informatique en nuage, qui bouleverse en profondeur les modèles économiques, devrait permettre d'illustrer concrètement ces chiffres. Dans la compétition qui s'est engagée ces dernières années, les entreprises françaises ont pris une place de choix et les technologies libres peuvent les favoriser davantage encore. Il revient aux législateurs et au gouvernement d'accompagner ce mouvement de lois et règlements qui garantissent le respect de la vie privée et l'indépendance des institutions.

Par ailleurs, la place de premier plan qu'occupe la France dans l'économie du logiciel libre ne doit pas faire oublier que les aides économiques créées pour accompagner l'innovation ne favorisent pas son succès. La gestion administrative nécessaire au montage de ces demandes d'aide, lorsqu'elles se font via un consortium, est souvent plus importante que le temps nécessaire aux initiateurs d'un projet pour le développer, ce qui les conduit à s'en détourner pour se concentrer uniquement sur la réussite technique.

C'est pourquoi l'April interpelle les candidats à l'élection présidentielle dans ce cahier Économie/Entreprise/Innovation que nous vous invitons à consulter.


Consommation et élection présidentielle 2012

La question de la vente liée ordinateur/logiciels est un exemple quotidien des abus que rencontrent quotidiennement les consommateurs, et notamment les utilisateurs de logiciels libres : l'obligation de payer pour des logiciels qu'on n'a pas choisit quand on souhaite acquérir un ordinateur sur le marché grand public est en effet une pratique très répandue, bien qu'elle soit illégale.

À ce titre, elle a d'ailleurs été condamnée par la justice à de multiples reprises, l'exemple le plus récente étant l'arrêt de la juridiction de proximité de Saint-Denis de janvier 2012, qui a rappelé que la vente liée était une pratique déloyale en toute circonstance, à raison de son caractère agressif. Cependant, et malgré une jurisprudence importante, énoncée tant par des juges de proximité que par des cours d'appel ou même la Cour de cassation[1], aucune action n'a été entreprise pour permettre enfin la liberté de choix des consommateurs. De même, la France n'a toujours pas mis en place un mécanisme de recours collectif, qui permettrait pourtant aux consommateurs de faire valoir leurs droits plus efficacement devant un tribunal.

C'est pour cela que l'April a interrogé les candidats à l'élection présidentielle 2012 sur les actions concrètes qu'ils comptaient mettre en place pour faire respecter les droits des consommateurs, dans un cahier consommation que nous vous invitons à découvrir.

Notes

[1] Pour l'historique des décisions et une analyse juridique, consulter la synthèse réalisée par l'April sur le sujet ou le site du groupe de travail Racketiciel de l'AFUL.


e-administration et campagne présidentielle 2012

La question de l'e-administration est transversale, et touche aussi bien les questions d'interopérabilité et de standards ouverts que celle des marchés publics informatiques. En effet, les choix technologiques réalisés par les acteurs publics ont un impact tant sur le tissu économique que sur les citoyens : pérennité des données, utilisation de standards ouverts, choix des logiciels ...

Un exemple parlant est celui des standards utilisés dans l'administration : si celle-ci exige des administrés qu'ils communiquent des documents dans un format fermé, cela peut revenir à exiger de chacun qu'il acquiert certains logiciels. Tous les autres programmes se retrouveront désavantagés, et l’État renforcera ainsi un monopole de fait. De plus, les services administratifs se retrouveront contraints d'utiliser ce logiciel, et donc enfermés avec un fournisseurs unique, avec tous les risques que cela comporte. Au contraire, l'interopérabilité et les formats ouverts permet l'interconnexion et l'échange de données entre différents programmes, et donc une facilité d'échanges ainsi qu'une limitation des risques d'enfermement technologique.

C'est pourquoi l'April a interrogé, dans le cadre du questionnaire Candidats.fr, les candidats à l'élection présidentielle 2012 pour connaître leurs positions sur l'e-administration. Les questions et plus d'informations sont disponibles dans le cahier E-administration, que nous vous invitons à lire.


Interopérabilité et élection présidentielle 2012

La journée de libération des documents (Document Freedom Day) le 28 mars 2012 est l'occasion de rappeler l'importance de de l'interopérabilité et des standards ouverts, qui permettent aux citoyens, aux consommateurs, aux gouvernements comme aux entreprises d'utiliser les logiciels de leurs choix tout en conservant la maîtrise sur leurs documents et leurs données sur le long terme.

Ces principes représentent des enjeux politiques importants. Internet, tel que nous le connaissons aujourd'hui, est en effet basé sur l'interopérabilité (la capacité offerte à des systèmes différents d'interagir entre eux) et sur des standards ouverts. Ces principes d'ouvertures sont pourtant remis en question actuellement, que ce soit avec le choix d'acteurs comme la Commission européenne d'accepter des standards qui ne soient pas ouverts comme les restrictions de l'interopérabilité, aujourd'hui de plus en plus difficile à mettre en œuvre.

Afin de lutter contre l'enfermement technologique, l'April a donc interpellé les candidats à l'élection présidentielle 2012 dans le cahier interopérabilité de son questionnaire Candidats.fr, que nous vous invitons à consulter et diffuser pour mieux comprendre ces enjeux.


Réponses de Nicolas Dupont-Aignan au questionnaire Candidats.fr 2012

Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République, a communiqué à l'April le 22 mars 2012 ses réponses au questionnaire Candidats.fr sur le logiciel libre et sujets afférents.

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