Ces questions font partie du cahier MTP/DRM de candidats.fr à l'occasion de la campagne présidentielle 2012.
Principe des DRM
Question 4.a : Depuis 1995, la Commission européenne
encourage l'utilisation des DRM comme facteur de développement
d'une économie de la culture à l'ère du
numérique. Pensez-vous que cette stratégie soit
pertinente ?
Question 4.b : En signant les traités WCT et
WPPT en 1996, l'Europe a fait le choix d'un régime juridique
encadrant le contournement des DRM. Pensez-vous que ce choix était
judicieux ?
Régime juridique des DRM
Question 4.c : Partagez-vous le constat que la
directive 2001/29CE pose plus de problèmes qu'elle n'en
résout ? Si oui, quelle solution proposer à nos
partenaires pour sortir de l'ornière ?
Question 4.d : Pensez-vous que, quoi qu'il en soit, il
faut abroger rapidement le titre premier de la loi DADVSI ? Si
oui, au regard des termes actuels du débat, quels seraient,
selon vous, les axes majeurs qui devraient guider une nouvelle
transposition ? Partagez-vous notamment l'idée que les
dispositions existantes en droit français avant la loi DADVSI,
telles que celles relatives à la contrefaçon, à
la fraude informatique, à la concurrence déloyale et au
parasitisme, offraient déjà un arsenal répressif
suffisant et conforme aux obligations fixées par la
directive ?
Question 4.e : Pensez-vous qu'il faille abroger les
articles issus des amendements dits Vivendi qui n'étaient pas
requis par la directive et ne plus y revenir ?
Question 4.f : Quelle position comptez-vous adopter
sur la réforme des directives IPRED au niveau européen ?
Analyse critique des DRM
Question 4.f : Pensez- vous que la mention d'une
condition de licéité de la source de la copie effectuée
à titre privé doit être supprimée ?
Question 4.g : Envisagez-vous des solutions
alternatives sur la question de l'accès aux œuvres et à
leur financement ? Si oui, lesquelles ?
Informatique déloyale
Question 4.h : De plus en plus, l'abandon du contrôle
de son ordinateur personnel, et notamment de son droit au contrôle
de l'accès à ses données personnelles, devient
un pré-requis pour pouvoir accéder à des données
numériques protégées par le droit d'auteur. Un
tel principe est-il selon vous acceptable et quelle doit être
la réponse du législateur face à cette "tendance
du marché" ?