Actualités › Pacte présidentiel et logiciel libre
Le mardi 13 février 2007, 21:38 - Lien permanent
La candidate du Parti Socialiste à la présidentielle a rendu public le 11 février son pacte présidentiel.
Le logiciel libre apparaît dans la proposition n° 6 :
« 6- Réformer l'Etat : un euro dépensé doit être un euro utile. Une décentralisation aboutie. Des services publics de qualité présents sur tout le territoire et accessibles ar Internet. La généralisation des logiciels libres dans l'administration. »
On ne peut que se féliciter que la généralisation de l'utilisation des des logiciels libres dans l'administration soient ainsi intégrés au coeur de la réforme de l'État. Néanmoins de nombreux sujets de la société de l'information ne semblent pas être abordés dans ce pacte présidentiel : nulle mention, par exemple, de la question fondamentale de la brevetabilité du logiciel et donc des idées ni de la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (dite loi DADVSI).
Pourtant, Maurice Ronai, délégué national du Parti socialiste en charge des NTIC, avait indiqué lors de la table ronde politique organisée par l'APRIL à l'occasion du salon « Solutions Linux 2007 » que le parti socialiste s'engagerait à la remettre à plat selon ses propres termes (voir les articles du Monde Informatique ou de PCInpact).
Ceci renforce l'importance de l'initiative Candidats.fr qui vise notamment, à travers un questionnaire précis, que les candidats définissent leur vision du logiciel libre et qu'ils prennent clairement position sur différentes propositions concrètes concernant par exemple les brevets logiciels, la loi DADVSI, les DRM.... Les questions sont parfois très techniques, mais c’est la seule solution pour obtenir une réponse de qualité. Notre questionnaire permettra par exemple à Ségolène Royal de de préciser ses positions sur de nombreux sujets non abordés dans son pacte et aussi à François Bayrou de préciser sa position concernant les brevets logiciels, vu qu'il a annoncé dernièrement, au détour d'une interview, avoir suspendu son jugement sur ce dossier.
Nous attendons donc avec impatience les réponses des différents candidats.
Lire également l'article que Ratiatum consacre au programme de Ségolène Royal.